Avec ses forêts profondes, ses rivières tortueuses, ses lacs nichés au cœur de vallées verdoyantes, ses grottes et gouffres humides et inquiétants, ses ruines surplombant des gorges sombres, le Jura est le pays idéal pour que fleurissent de nombreuses légendes.
Chaque village, ou presque, possède la sienne, que les vieux racontaient le soir à la veillées lors des interminables hivers jurassien. Tous les personnages classiques du folklore universel s’y retrouvent. Le diable y côtoie les saints, les sorcières, les fées, les dames blanches, vertes, noires, les animaux fantastiques et autres montres. Les légendes sont les compléments des grands événements de notre histoire. Elles témoignent des peurs ancestrales des habitants, de leurs rancunes, de leurs espoirs ou de leurs rapports avec un seigneur bien cruel. Elles sont souvent rattachés à des faits ou à des expériences vécues.
Le travail d’inventaire et de compilation débute dès 1818 avec le travail de Désiré Monnier, érudit local, suivit bientôt par les travaux de Léon Dusillet, Armand Marquiset, Alphonse Rousset, Charles Thuriet , Louis Suchaux. Depuis on ne compte plus les ouvrages publié sur ce pan de notre patrimoine.
En cette fin d’année, nombreuses sont les maisons d’éditions qui proposent de nouvelles versions de nos antiques légendes. Parmi les ouvrages disponibles en librairie, je vous conseille la lecture de :
Contes et Légendes du Jura / Patricia Gaillard. – Editions de Borée. – 536 p. 25 euros.
Cette conteuse, gardienne de l’imaginaire, comme elle se définit elle-même, nous invite à une ballade à travers notre département. De Nozeroy à Salins-les-Bains, de dole à Saint-Claude, de Gendrey à Arbois partez à la rencontre des Dames vertes de Véria, de Cadet Roussel à Orgelet ou de la Vouivre d’Arinthod. Bien sur beaucoup de ces légendes nous sont connues, elles font partie de toutes les anthologies sur les légendes, mais au détour d’un chemin, nous sont contées des histoires oubliées, telles que celle du petit soldat de bois, œuvre du vieil Emile, tourneur, installé quelque part près de Moirans, ou bien celle tout à fait étrange de la résurrection de Frère Adalbert.
Ces contes et légendes du jura sont joliment écrits dans un style délicat, chaleureux et clair. Accessible par tous les publics, Patricia Gaillard a l’art incontesté de s’approprier les contes pour nous les retransmettre avec sobriété et éclats.
Chaque village, ou presque, possède la sienne, que les vieux racontaient le soir à la veillées lors des interminables hivers jurassien. Tous les personnages classiques du folklore universel s’y retrouvent. Le diable y côtoie les saints, les sorcières, les fées, les dames blanches, vertes, noires, les animaux fantastiques et autres montres. Les légendes sont les compléments des grands événements de notre histoire. Elles témoignent des peurs ancestrales des habitants, de leurs rancunes, de leurs espoirs ou de leurs rapports avec un seigneur bien cruel. Elles sont souvent rattachés à des faits ou à des expériences vécues.
Le travail d’inventaire et de compilation débute dès 1818 avec le travail de Désiré Monnier, érudit local, suivit bientôt par les travaux de Léon Dusillet, Armand Marquiset, Alphonse Rousset, Charles Thuriet , Louis Suchaux. Depuis on ne compte plus les ouvrages publié sur ce pan de notre patrimoine.
En cette fin d’année, nombreuses sont les maisons d’éditions qui proposent de nouvelles versions de nos antiques légendes. Parmi les ouvrages disponibles en librairie, je vous conseille la lecture de :
Contes et Légendes du Jura / Patricia Gaillard. – Editions de Borée. – 536 p. 25 euros.
Cette conteuse, gardienne de l’imaginaire, comme elle se définit elle-même, nous invite à une ballade à travers notre département. De Nozeroy à Salins-les-Bains, de dole à Saint-Claude, de Gendrey à Arbois partez à la rencontre des Dames vertes de Véria, de Cadet Roussel à Orgelet ou de la Vouivre d’Arinthod. Bien sur beaucoup de ces légendes nous sont connues, elles font partie de toutes les anthologies sur les légendes, mais au détour d’un chemin, nous sont contées des histoires oubliées, telles que celle du petit soldat de bois, œuvre du vieil Emile, tourneur, installé quelque part près de Moirans, ou bien celle tout à fait étrange de la résurrection de Frère Adalbert.
Ces contes et légendes du jura sont joliment écrits dans un style délicat, chaleureux et clair. Accessible par tous les publics, Patricia Gaillard a l’art incontesté de s’approprier les contes pour nous les retransmettre avec sobriété et éclats.
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