Avec ce « Vol de l’Oiseau bleu » l’inspecteur Dutilleul est de retour pour une nouvelle enquête. Nous avons fait connaissance de ce personnage dans « Le crime du tacot express ». Entre ces deux enquêtes 12 années ont passées. Devenu commissaire, il revient, après 4 année de guerre, en Franche-Comté pour faire découvrir sa région à Geneviève, son épouse.
Mais il faut croire qu’il ne peut y avoir de vacances lorsque l’on est détectives ou policier. A peine arrivé à Pontarlier qu’une nouvelle affaire lui tombe dessus. En visitant le petit village de Cléron, en vallée de la Loue, il apprend qu’un autorail, surnommé l’Oiseau Bleu a été tout simplement volé. Oui volé le fameux train qui relie Pontarlier à Besançon !!! Celui-la même qui battit un record de vitesse entre Andelot à Levier, en dépassant les 100 km/h.
L’enquête commence et tout indique qu’elle ne va pas être très facile pour le commissaire, aidé par son vieil ami Georges Martin. Martin avec qui il pratiquait la pêche à la ligne le long du Doubs et sur le lac de Saint-Point. Comme dans tous les bons scénarii policiers, il y aura un meurtre, même deux , des suspects, des faux coupables, des suppositions, des mobiles, des perquisitions. Mais pourquoi et surtout par dans quelle tête ce vol a t-il germé ?
La solution de l’énigme apparaîtra au commissaire après une enquête qui le conduira de Cléron à Pugey, sur les routes du Haut-Doubs et dans les vieux quartiers de Besançon.
Fidèle à lui-même, le commissaire Gérard Dutilleul mènera cette enquête avec son flegme et sa légendaire modestie.
Jacques Reichard, avec humour, signe un roman policier tout à fait plaisant et réussi, quoique parfois un peu compliqué. Grâce à un véritable sens de l’intrigue, et une connaissance sans faille du milieu ferroviaire, l’auteur entraîne le lecteur dans son monde sans jamais l’essouffler ou l’ennuyer. Autre talent de Jacques Reichard, celui de la description. « Il était six heures du matin. Le soleil commençait à éclairer les crêtes des falaises qui dominaient la vallée, mais une nappe de brouillard étouffait encore le fond des gorges de la Loue, au-dessus du village de Cléron. Seul le clocher de l’église pointait à travers le manteau cotonneux . Tout dormait derrière les volets clos ; puis, soudain, le rideau embrumé se déchira et le village apparut, lumineux, avec ses deux viaducs et son château, surplombant le miroir de la rivière. »
Jacques Reichard, ancien professeur d’anglais et documentaliste est membre de plusieurs associations ferroviaire, et est l’un des principaux animateurs du Musée du Tacot à Cléron, Musée que l’on a très envie d’aller visiter après avoir refermer cet ouvrage.
Mais il faut croire qu’il ne peut y avoir de vacances lorsque l’on est détectives ou policier. A peine arrivé à Pontarlier qu’une nouvelle affaire lui tombe dessus. En visitant le petit village de Cléron, en vallée de la Loue, il apprend qu’un autorail, surnommé l’Oiseau Bleu a été tout simplement volé. Oui volé le fameux train qui relie Pontarlier à Besançon !!! Celui-la même qui battit un record de vitesse entre Andelot à Levier, en dépassant les 100 km/h.
L’enquête commence et tout indique qu’elle ne va pas être très facile pour le commissaire, aidé par son vieil ami Georges Martin. Martin avec qui il pratiquait la pêche à la ligne le long du Doubs et sur le lac de Saint-Point. Comme dans tous les bons scénarii policiers, il y aura un meurtre, même deux , des suspects, des faux coupables, des suppositions, des mobiles, des perquisitions. Mais pourquoi et surtout par dans quelle tête ce vol a t-il germé ?
La solution de l’énigme apparaîtra au commissaire après une enquête qui le conduira de Cléron à Pugey, sur les routes du Haut-Doubs et dans les vieux quartiers de Besançon.
Fidèle à lui-même, le commissaire Gérard Dutilleul mènera cette enquête avec son flegme et sa légendaire modestie.
Jacques Reichard, avec humour, signe un roman policier tout à fait plaisant et réussi, quoique parfois un peu compliqué. Grâce à un véritable sens de l’intrigue, et une connaissance sans faille du milieu ferroviaire, l’auteur entraîne le lecteur dans son monde sans jamais l’essouffler ou l’ennuyer. Autre talent de Jacques Reichard, celui de la description. « Il était six heures du matin. Le soleil commençait à éclairer les crêtes des falaises qui dominaient la vallée, mais une nappe de brouillard étouffait encore le fond des gorges de la Loue, au-dessus du village de Cléron. Seul le clocher de l’église pointait à travers le manteau cotonneux . Tout dormait derrière les volets clos ; puis, soudain, le rideau embrumé se déchira et le village apparut, lumineux, avec ses deux viaducs et son château, surplombant le miroir de la rivière. »
Jacques Reichard, ancien professeur d’anglais et documentaliste est membre de plusieurs associations ferroviaire, et est l’un des principaux animateurs du Musée du Tacot à Cléron, Musée que l’on a très envie d’aller visiter après avoir refermer cet ouvrage.
Le vol de l’Oiseau Bleu par Jacques Reichard. – Editions Pascal Magnin. 10 €.
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