"Les livres ne remplacent pas la vie, ils l'élargissent.
"Françoise Gasparri

mardi 26 août 2008

Miraut, un chien attachant




Poursuivons aujourd’hui notre promenade à travers les livres qui ont marqué notre patrimoine littéraire comtois, par l’évocation d’un auteur, mort un 8 avril 1915, foudroyé du côté de Marcheville, près de Verdun.
Né le 22 janvier 1892 à Belmont, (Doubs), Louis sort troisième de sa promotion à l’Ecole Normale. Il devient instituteur, mais ce métier ne le passionne guère. Il ne rêve que de poésie. Après quelques écrits poétiques, qu’ils ne le satisferont pas, il se tourne vers le récit animalier. Son talent est très vite reconnu. Il reçoit le Prix Goncourt en 1910 pour son ouvrage « De Goupil à Margot ». A partir de cette date, il écrit avec abondance, comme si il s’avait déjà que sa vie serait de courte durée. Et ce sera entre autre, en 1912, le célèbre « La guerre des boutons », roman irrésistible, avec ses dialogues truculents, et le non moins inoubliable Ptit Gibus, immortalisé grâce à son fameux cri de rage : « Si j’aurais su j’aurais pas venu ». Le roman dont j’aimerais vous parler aujourd’hui, paraît en 1913 et s’intitule : « Le roman de Miraut. Louis Pergaud nous raconte l’histoire inoubliable et émouvante d’un chien de chasse et de ses maîtres. Miraut, donné à des paysans, devient tueur de poule. On s’en débarrasse en le vendant, mais il revient toujours auprès de son ancien maître. Quand il comprend que l’on ne veut plus de lui, il hurle de faim et de douleur dans les bois. Qu’adviendra-t-il de Miraut ?
Si vos enfants rêvent de posséder un chien, mais que vous leur dites qu’un animal n’est pas un jouet mais un être vivant dont il faut s’occuper, élever et éduquer, alors faites leur découvrir ce livre remarquable sur la condition animale et les rapports entre l’homme et son animal de compagnie préféré.

Le roman de Miraut / L. Pergaud. Editions Montbel, 22 Euros

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