Trente ans après sa fuite précipitée, un homme est de retour dans la ville qui l’a vu naître. Le passé, le présent s’entrechoquent sur les berges glissantes du souvenir.
Daniel a quitté Besançon, ou plutôt s’est enfui de Besançon, il y a plus de trente ans. Jamais il n’y est revenu, ni pour l’enterrement de son père, ni pour les obsèques de sa mère. Il n’avait aucune envie d’y revenir. Mais voila, une lettre de sa sœur, restée dans la capitale comtoise, lui apprend la disparition de Loïc, son neveu. Il est parti un matin au lycée et n’est pas rentré le soir à la maison. Depuis, on ne l’a plus revu, il n’a plus donné de nouvelle. Trafic ? Disparitio
n volontaire ? Meurtre ? Toutes les hypothèses seront passées en revue par Daniel. Il va se mettre à la recherche de son neveu. Seulement le quartier a bien changé depuis son départ. Il a du mal à retrouver ses marques dans un Planoise où les ados ne parlent que par noms de code, de sigles et d’initiales. Seul un homme peut lui venir en aide : son ami d’enfance Sabri. Medhi, le fils de celui-ci, éducateur dans le quartier où vivait Loîc veut bien faire jouer ses réseaux pour tenter de retrouver l’adolescent disparu. De fausses pistes en fausses joies en vraies déceptions, Medhi et Daniel vont remonter la chaine, vérifier consciencieusement chaque possibilité. Le gamin paraît s’être bel et bien volatilisé. Et si l’histoire de Loïc était la même que celle que Daniel a vécue il y a trente ans ?
Tout comme Daniel, Marcus Malte, écrivain plusieurs fois récompensé par des prix littéraires, s’est posé quelque temps à Besançon. Il est allé à la rencontre des jeunes bisontins dans les différents quartiers de la ville, les a écoutés et en a conçu un roman au regard original sur la cité et ses habitants, ou se mêlent dans un style vif, aux phrases courtes : la violence, la tendresse, la nostalgie .
Ce projet d’écriture a été soutenu par l’association Croqu’livre et le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de Besançon.
Poser ma besace à Besac par Marcus Malte. – Editions Aréopage, 2008. – 143 p., 12 euros.
Daniel a quitté Besançon, ou plutôt s’est enfui de Besançon, il y a plus de trente ans. Jamais il n’y est revenu, ni pour l’enterrement de son père, ni pour les obsèques de sa mère. Il n’avait aucune envie d’y revenir. Mais voila, une lettre de sa sœur, restée dans la capitale comtoise, lui apprend la disparition de Loïc, son neveu. Il est parti un matin au lycée et n’est pas rentré le soir à la maison. Depuis, on ne l’a plus revu, il n’a plus donné de nouvelle. Trafic ? Disparitio
n volontaire ? Meurtre ? Toutes les hypothèses seront passées en revue par Daniel. Il va se mettre à la recherche de son neveu. Seulement le quartier a bien changé depuis son départ. Il a du mal à retrouver ses marques dans un Planoise où les ados ne parlent que par noms de code, de sigles et d’initiales. Seul un homme peut lui venir en aide : son ami d’enfance Sabri. Medhi, le fils de celui-ci, éducateur dans le quartier où vivait Loîc veut bien faire jouer ses réseaux pour tenter de retrouver l’adolescent disparu. De fausses pistes en fausses joies en vraies déceptions, Medhi et Daniel vont remonter la chaine, vérifier consciencieusement chaque possibilité. Le gamin paraît s’être bel et bien volatilisé. Et si l’histoire de Loïc était la même que celle que Daniel a vécue il y a trente ans ?Tout comme Daniel, Marcus Malte, écrivain plusieurs fois récompensé par des prix littéraires, s’est posé quelque temps à Besançon. Il est allé à la rencontre des jeunes bisontins dans les différents quartiers de la ville, les a écoutés et en a conçu un roman au regard original sur la cité et ses habitants, ou se mêlent dans un style vif, aux phrases courtes : la violence, la tendresse, la nostalgie .
Ce projet d’écriture a été soutenu par l’association Croqu’livre et le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de Besançon.
Poser ma besace à Besac par Marcus Malte. – Editions Aréopage, 2008. – 143 p., 12 euros.
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